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Paix et cohésion sociale : L’association islamique Daroul Fatwah sensibilise ses membres

La salle des fêtes de la nouvelle mairie de Banfora a servi de cadre ce 30 juillet 2023, à la deuxième édition de la journée de la promotion de la paix et de la cohésion sociale. Tenu sous le thème « l’islam face au défi du terrorisme » pour sensibiliser la population des Cascades, cette édition placée sous la présidence du haut-commissaire de la Comoé, Hamidou Nassa et sous le parrainage de Siaka Coulibaly, conseiller au premier ministère.

Pour cette deuxième édition de la journée de la promotion de la paix et de la cohésion sociale, l’objectif visé selon Ardiouma Sanou, président de cette association, était de promouvoir la tolérance interreligieuse ; la collaboration entre les civils et les FDS et faire comprendre aux participants les actes interdits en islam dont l’extrémisme violent.

C’est le Haut-commissaire de la Comoé ici au milieu qui a présidé la cérémonie d’ouverture

Plusieurs panelistes dont le frère Eugène Somda, coordonnateur diocésain de la commission Épiscopale Justice et paix, Anassé Ilboudo, commissaire de police à Banfora et Adama Almamy Sanogo, enseignant franco arabe et l’imam Nouhoun Bakayoko.

Crée en août 2003, l’association Islamique Daroul Fatwah des Cascades (AIDFC) estime que depuis que le Faso connait un climat d’insécurité, malheureusement, le constat actuel est que certains groupes terroristes justifient leurs violences au titre d’une défense de l’islam. Ce qui amène à se poser la question : quel est le lien entre la croyance religieuse et le terrorisme ? Ardiouma Sanou soulignera que la plupart des musulmans sont fortement opposés aux actes de violence sous une quelconque forme entreprise au nom de la religion. « Par conséquent, c’est une blessure pour les musulmans de voir tout le temps le nom de l’islam, la religion de paix associé au terrorisme », regrettera ce dernier .

Les musulmans se doivent de relever les défis qui leurs sont lancés et c’est dans ce contexte que l’AIDFC organise cette deuxième édition de la promotion de la paix et de la cohésion sociale avec pour thème «  l’islam face au défi du terrorisme » en vue de sensibiliser les populations dans les Cascades.

Pour le haut commissaire de la Comoé, aucun développement solide ne peut s’envisager en dehors de la paix et de la cohésion sociale. C’est pourquoi il a salué le comité d’organisation et a encouragé  dans le processus de ces actions de promotion de la paix et du vivre ensemble.

Les participants ont suivi attentivement plusieurs communications

Le parrain représenté par Mahamadi Zoungrana, a estimé que le thème choisi cette année est bien plus pertinent et nous interpelle à plus d’un titre. Pour lui, la nécessité de la promotion de la cohésion sociale, celui de la tolérance et de la paix entre communautés n’incombe pas seulement à l’Etat central. C’est pourquoi il a traduit sa reconnaissance à l’AIDFC car cela témoigne une fois de plus leur intérêt affiché pour la promotion de la paix et de la cohésion sociale au Burkina Faso.

En plus du panel, une opération de don de sang de même que des dons symboliques aux FDS et personnes déplacées internes (PDI) ont constitué le menu de cette deuxième journée de la promotion de la paix et de la cohésion sociale.

         Wangolā Médias.

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