Société

Justice Internationale : l’AES met son doigt sur la plaie béante de la Cour Pénale Internationale.

Longtemps décriée à cause de sa pratique d’une justice sélective, la Cour Pénale Internationale (CPI), vient de perdre plusieurs de ses pays membres. Notamment, les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) composés par le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Dans un communiqué lu ce 22 septembre 2025 à la télévision nationale du Burkina par le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement en effet, les pays de l’AES viennent de claquer la porte de cette juridiction internationale sensée coiffer les juridictions nationales pour administrer la justice pour des crimes de génocide et autres. Pourtant, la CPI, depuis sa création, s’est tristement illustrée en jetant son dévolu sur les « dictateurs » issus du continent noir. Ce qui laissait comparaître chez bon nombre de panafricanistes, un goût de justice inachevée. Les maîtres du monde disposant du droit de veto à l’ONU ont toujours commis des crimes et certains comme les États-Unis n’ayant même pas daigner ratifier les textes de la CPI, naviguent dans une certaine impunité malgré la chao semé à travers les continents.

Les chefs des États de l’AES viennent de briser la glace ce 22 juillet 2025 en jetant à la face de la CPI, ses pratiques abjectes. Au fond, cette juridiction internationale a été créée comme pour tenir en laisse les chefs d’Etat du continent.

A l’épreuve du temps, elle s’est révélée comme un instrument de répression néocoloniale aux mains de l’impérialisme, une justice sélective, incapable de prendre en charge et de juger des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, des crimes de génocide, des crimes d’agressions avérées.  

Telles des réquisitions à la barre, ces manquements ont jeté à la face des grands magistrats de la Cour et pour les chefs d’Etats de l’AES, « pendant qu’ils ont observé un mutisme inexplicable, déroutant et complaisant à l’égard des auteurs de telles crimes, elle s’acharne contre certains acteurs ne relevant pas du cercle fermé des bénéficiaires de l’impunité internationale institutionnalisée y compris en violation de son statut ».

Jamais, de telles réquisitions n’ont été prises dans des palais présidentiels à l’encontre de la haute CPI, qui certainement, entendaient les murmures en sourdines des peuples noirs. Après ces implacables réquisitions des chefs d’Etats de l’AES, c’est un courage de plus pour la souveraineté de ces États qu’il convient de concéder. Des états qui quittent la juridiction internationale avec effet immédiat.

Du reste, ces départs doivent avant tout réveiller une Cour dite internationale à revenir sur ses objectifs initiaux, tout en brisant avant tout les liens de cette manipulation de l’ombre de l’impérialisme contre des dirigeants du continent qui ont eu plus de chance de ne pas être assassinés.

Véritablement, un changement de cap s’impose donc à la CPI pour éviter la saignée de ses membres.

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