Fête du travail au BURKINA FASO : 139 éditions déjà.

Le monde entier a célébré le 1er mai dernier, la journée internationale du travail en mémoire des luttes menées depuis les années 1886 par la classe ouvrière afin d’avoir des meilleures conditions de vies et de travail. Depuis le premier Mai 1960, soit 65 ans aujourd’hui, le 1er mai au BURKINA FASO a toujours été un jour dédié aux travailleurs.
Pour un travail décent, des hommes et des femmes se battent pour le développement du pays des hommes intègres. Ils se voient mis à l’honneur 1er mai. Dans un contexte actuel du pays marqué depuis maintenant une dizaine d’année par des troubles d’ordre sécuritaire, politique ou social, la question du travail représente un véritable problème et n’a jamais été aussi pertinente. Le chômage endémique dans nos pays se trouve renforcé par l’insécurité qui a conduit de nombreux jeunes à quitter leurs régions d’origines vers des zones dites plus sures mais où ils se retrouvent sans aucun revenu. Les travailleurs non plus ne sont pas à l’abri. Les salaires sont jugés insuffisants par les fonctionnaires, la vie chère qui ne fait aucune distinction, les taxes croissantes pour ne citer que ceux-là. Le fonctionnaire ploie sous le poids des charges ne savant plus où donner de la tête. Les organisations syndicales de travailleurs comme l’Unité d’Action Syndicale (UAS) font de leur mieux pour porter haut les voix des travailleurs lambda à travers de nombreuses activités dont la remise d’un cahier de doléances chaque premier Mai au ministre de la fonction public comme cela a été le cas ce 1er mai 2025.
Face aux doléances des travailleurs, le gouvernement n’est pas reste de marbre. De nombreuses réformes sont misent en place. Le renforcement des lois du travail, la formation des jeunes, la sensibilisation sur les bonnes pratiques en milieu professionnel, la promotion de l’entrepreneuriat, un meilleur accès à la sécurité sociale pour les travailleurs sont entre autres mesures prises par le gouvernement dans l’optique de solutionner les difficultés que rencontrent les travailleurs.
L’espoir d’un lendemain meilleur pour les Burkinabè est donc permis avec les différents fronts ouverts par le régime actuel qui a engagé une lutte farouche contre la spéculation dans les produits de première nécessité avec l’ouverture prochaine des boutiques Faso Yaar, la lutte contre la corruption, les détournements de deniers publics.
Kadougofin Armel Landry Ouattara
Wangola Médias