Société

Coopération sous-régionale : une nouvelle preuve qui accable le voisin ivoirien.

Une saisie de 900 motos de marque « Aloba » et 160 motos tricycles le tout d’une valeur totale de plus d’un milliard de francs CFA, c’est le butin présenté ce 23 mai 2025 par le ministre de la sécurité, Mahamadou Sana à la face des 22 millions de Burkinabè et partant, le monde entier. Des motos saisies par les forces de sécurité Burkinabè sur la route nationale n°1 et qui étaient en destination de la ville de Korogho en république de Côte d’Ivoire.

Du reste, c’est le 7 avril dernier que l’opération a été menée et a permis cette interception de ces motos dans trois camions.

Dans un silence de sages, les autorités Burkinabè ont attendu 47 jours pour officialiser l’opération à la face du monde. Durant tout ce temps, le ministre Burkinabè de la sécurité dit qu’ils ont vainement attendu le ou les propriétaires de la cargaison. Ni vu ni connu, peut-on conclure. Libre aux autorités Burkinabè de ce fait de disposer de ces engins prisés par les terroristes. Puisse qu’il n’y a véritablement pas de « propriétaire » déclaré malgré l’astronomique somme de plus d’un milliard de francs pour un opérateur économique. Très ahurissant tout de même, que le ou les auteurs acceptent subir une telle énorme perte sans broncher. D’où l’origine douteuse de la cargaison.

Comme quoi, devant deux maux, il faut choisir le moindre. C’est une option de sagesse même si l’on se demande pourquoi ont-ils choisi le Burkina, sachant que la vente de ces motos à deux roues est contrôlée. N’ont-ils pas trouvé un autre pays de transit plus sécurisé et coopératif dans cette affaire ?

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Burkinabè et Ivoiriens assistent là à une rocambolesque affaire et les autorités Burkinabè n’ont pas fait dans la langue de bois, révélant la destination officielle de la cargaison : les terroristes sur le sol ivoirien. Ces sans foi ni loi continuent de porter des coups aux populations frontalières du Burkina et franchissent allègrement la frontière en territoire ivoirien.

Aucune réaction officielle jusque-là des autorités ivoiriennes qui, en réalité, donnent un mauvais goût déjà amer dans les relations entre les deux pays. En effet, ce n’est pas la première fois que les autorités Burkinabè dénoncent cette perfide collaboration avec les apatrides du Faso. Gîtes et couverts sont donnés aux apatrides du Burkina qui, depuis leur refuge doré, sont à leur énième tentative de déstabilisation du pays des hommes intègres.

Que dire de la horde terroriste qui agit au vu et au su de tous sur le sol ivoirien ? Des blessés terroristes lors de la dernière opération des forces de sécurité Burkinabè 13 au 18 mai n’ont-ils pas été accueillis à bras ouverts dans les centres de santé ivoiriens ?

L’interception de ces centaines de motos reste une preuve supplémentaire de la volonté de déstabilisation d’un des pays de l’AES et dont la base arrière reste la Côte d’Ivoire. Malheureusement, les avertissements à l’endroit des autorités ivoiriennes sur la présence des terroristes semblent faire l’effet d’un coup d’épée dans une mare. C’est pourquoi aussi, les avertissements du Chef de l’Etat Burkinabè aux forces de défenses et de sécurité les invitants à se préparer à une guerre de haute intensité se révèlent donc comme une prophétie.

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