La salle de réunion de l’hôtel Eben Ezer de Banfora a servi de cadre du 1 er au 2 septembre 2023 à un atelier sur les B.A.-BA du panafricanisme. Initié par le Rassemblement des Intelligences pour la Souveraineté de l’Afrique(RISA), une soixantaine de participants venus de différentes couches socioprofessionnelles ont prit part à cette formation sanctionnée par la mise en place d’un bureau provincial du RISA fort de 17 membres.
L’objectif principal de cet atelier a été de former les participants sur la maîtrise d’un certain nombre de concepts et de narratifs en usage dans leur univers ; d’en faire des patriotes aguerris, alertes et prêts à défendre leur patrie partout où elle leur fera appel. Des travailleurs du secteur public et privé ; des responsables coutumiers et religieux ; des étudiants ; des leaders d’OSC ont pris part à cette formation dispensée par le Docteur Boubacar Niébé, enseignant chercheur, SG du RISA et Serge Bayala.
Il s’est agit d’outiller ces participants sur le panafricanisme et sur les expériences antérieures de fédéralisme et de souverainisme dans la sous région ; d’analyser les forces et les faiblesses des tentatives antérieures de fédéralisme et de souverainisme en Afrique de l’ouest ; le contexte dans lequel ces expériences ont pris corps et le comparer avec le contexte actuel ; de trouver la voie du développement durable à partir de nos valeurs endogènes .
Il s’agissait également d’analyser le rapport entre mondialisation et le développement de l’Afrique ; de comprendre les notions de démocratie, de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance à partir de leur contexte historique ; d’expliquer les relations entre les trois concepts ; d’outiller les participants sur les enjeux essentiels de la géopolitique mondiale et les courants politiques.
Pour maîtriser ces concepts, étaient au menu, 4 modules que sont : le panafricanisme et expérience de fédéralisme en Afrique de l’Ouest ; la mondialisation, valeurs endogène et développement durable ; la notions de démocratie, d’Etat de droit et de bonne gouvernance .et enfin, la géopolitique, la géostratégie mondiale et les courants politiques.
Depuis sa création courant 2023, le RISA s’est assigné des missions de conscience, de sensibilisation sur des questions majeures qui touchent non seulement le pays, mais aussi la sous région. « Cette année nous avons décidé d’organiser cette cession de formation que nous avons dénommé les universités alternatives de jeunes » selon Boubacar Nebié.
Selon Nebié Boubacar, en effet, il s’est agit d’outiller leurs membres du RISA afin qu’ils puissent être à l’aise dans ces questions sans justement se mêler les pinceaux. Pour le SG du RISA, les thématiques développées ne doivent pas concerner une catégorie de personnes. Les étudiants par exemple demeurent un maillon fort tout comme les travailleurs du public et du privé, les responsables religieux et coutumiers. « Nous sommes totalement satisfaits », dira le SG du RISA.
Pour Mamadou Sourabié, coordonnateur du RISA section des Cascades, au sein du RISA, ce sont des panafricanistes engagés qui travaillent vraiment à l’éveil des consciences de la jeunesse et partant, de la population Burkinabè. « Si on se réclame panafricaniste, il faut avoir les B.A.-BA du panafricanisme », estime Mamadou Sourabié, qui a été élu à la tête de la section du RISA de la Comoé fort de 17 membres.
Les structures du RISA sont entrain d’être mises en place à travers le pays. La participante Assetou Diallo, s’est dite heureuse d’avoir pris part à cette formation. « J’ai vraiment acquis beaucoup de choses et désormais je sais qu’entend que panafricaniste je sais quoi dire et que faire. Souvent c’est un peu révoltant d’apprendre des vérités. Mais c’est ainsi, quand on apprend pas on ne sait pas comment agir », dira dame Diallo pour qui, elle sait désormais comment se battre pour sa nation, soutenir les vrais patriotes pour la construction de la nation.
Wangola Médias.
