Benjamin Ziré, à propos de l’An 2 du MPSR 2 : « J’admets qu’on ne puisse pas aimer Ibrahim Traoré, mais au moins qu’on reconnaisse le travail qu’il a abattu ».
Benjamin Ziré, est le coordinateur provincial des comités de la veille citoyenne dans la Comoé. Comme ses camarades, il est bien connu pour son engagement dans la veille citoyenne et partant, son soutien au régime du président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré. A quelques jours du deuxième anniversaire, quel bilan fait-il des deux ans du pouvoir du Capitaine ? Wangola Médias lui a tendu son micro. Benjamin Ziré, donne également son avis sur ce qui doit être fait dans cette la lutte de souveraineté engagée pour la reconquête du territoire.
Ziré Benjamin : Je vous remercie de m’avoir tendu votre micro. Nos anciens disent souvent que le repas qu’on prépare dans la journée, on n’a pas besoin de la lumière pour le manger la nuit. Vous le savez, depuis 2022, le Capitaine Ibrahim Traoré a fait beaucoup de choses. Et je dis que ce qui est déjà fait dépasse ce qui reste à faire.
D’abord, si je prends notre région, les Cascades, nous avons pu faire des meetings à Mangodara et à Niangoloko. A Mangodara ce sont les populations de 35 villages qui ont pu rejoindre leurs localités. Donc je peux dire que ça va. À Niangoloko c’est pareil, beaucoup de localités dans ce département ont rejoint. Aussi, récemment nous avons tenu un meeting à Moussodougou et tout s’est bien passé.
Maintenant ce qui reste à faire aujourd’hui est très simple. Ce sont les ennemis qui sont dans nos familles qui veulent faire tomber le régime. Ils n’aiment pas leur pays. Parce que si aujourd’hui, un Burkinabè ne veut pas que ce pouvoir avance, je dis que c’est un ennemi qui ne veut pas le bien du pays. Sinon actuellement je pense que ce n’est plus une question de djihadistes mais ce sont des frères compatriotes qui sont là et qui ne veulent pas le pouvoir de Ibrahim Traoré. Mais j’admets qu’on ne puisse pas aimer Ibrahim Traoré, mais au moins reconnaître les actes qu’il a fait, le travail qu’il a abattu. C’est ce combat qui reste à faire.
Mais je pense qu’on ne peut pas gérer simplement un pays. Il y a des gens auxquels il ne faut pas avoir de la pitié. Si tu dois gérer un pays avec la pitié, je pense que ça ne va pas marcher. Ce qu’il faut faire c’est la punition pour ceux qui n’aiment pas leur pays. C’est ça qui doit être l’objectif. J’encourage les FDS, les VDP et l’ensemble des leaders qui sont là. Je dis toujours que chaque citoyen a sa façon de contribuer à la construction de ce pays. Votre contribution entend que média c’est assurer la communication de guerre. Et je félicite la presse, je l’encourage afin qu’on gagne le combat.
Propos recueillis par Sié Yacouba Ouattara.
Wangola Médias.