Avancée sur le front : fin de cavale pour une cheftaine des terroristes abattue à Mangodara.

Une femme juchant dans les herbes, le corps à moitié recouvert d’un pagne noir, le visage à peine visible. C’est le spectacle choquant qui a été offert sur les réseaux sociaux ce 16 mars 2025. En attendant les identifications nécessaires et formelles, des volontaires pour la défense de la patrie (VDP) sur le front soutiennent que c’est le corps d’une cheftaine des terroristes.
Habitués qu’ils sont à ne pas être dans la propagande, nos vaillants soldats au front montrent leurs prouesses avec des preuves. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a eu là une grande avancée sur le front de la lutte contre le terrorisme du côté de la zone de Mangodara à la frontière avec la Côte d’ivoire et à 105 km de Banfora. Selon donc des sources proches des volontaires pour la défense de la patrie (VDP), la cheffe terroriste opérant à Mangodara a trouvé la mort dans des affrontements ce 16 mars 2025.
Celle dont la mort réjouit les combattants au front et partant, les populations, est en effet présentée comme étant la femme d’un chef terroriste abattu il y a déjà plusieurs mois dans la même zone de Mangodara lors de précédentes opérations de sécurisation. Depuis, cette femme aurait pris fait et cause pour le terrorisme en remplacement de son défunt époux. Et c’est un véritable coup assené à la horde des terroristes dans cette partie de la région des Cascades.
Cette mort demeurera en effet un autre grand trophée dans le parcourt des combattants qui, s’échinent depuis à ramener la sécurité aux populations dans cette localité.
Mais, c’est établi que comme un serpent de mer, couper la tête d’un réseau djihadiste ne signifie point sa défaite totale. Ils arrivent souvent à renaitre de leur cendre. L’exemple palpable est bien là avec une femme qui aurait succédé à son défunt mari alors chef terroriste.
Vouloir dire aux combattants d’ouvrir l’œil et d’être plus vigilants après ce trophée, serait assimilable à vouloir enfoncer une porte déjà ouverte. Car, ces combattants sont déjà plus que jamais déterminés à broyer du terroriste partout au Faso et vivement, que la sécurité revienne à Mangodara.
Toutefois, une question demeure sans réponse. Comment s’expliquer le radicalisme terroriste chez une femme devenue cheffe terroriste, fusse-t-elle épouse d’un chef terroriste ? Les femmes cheftaines terroristes ne courent pas les « rues terroristes ». En claire, c’est dire que celle-ci, aux côtés de son mari chef terroriste, a appris à gravir les échelons et à même fini par maitriser les informations et les ramifications du réseau avec son défunt époux. Surtout son réseau de financement occulte pour pouvoir à la mort de l’époux se hisser ensuite à la tête de ce réseau devenu orphelin. Si bien que, avec ce capital acquit grâce à sa proximité directe avec le chef terroriste abattu, elle était la plus apte à remplacer son tristement célèbre mari pour conduire la suite de ce funeste besogne.
Triste fin de cavale donc pour une dame, toute aussi tristement célèbre que son mari, également morte dans la trahison d’abord de ses semblables puis de sa patrie. Et la scène telle que relatée peut laisser croire qu’elle n’a pas pu emporter avec elle tous ses secrets en enfer. Certes, après un face à face synonyme de « cuisinage » avec le héros qui a eu raison d’elle, des informations précieuses ont pu être soutirées avant que cette silhouette féminine perdue ne soit envoyée en enfer.
Au lieu de donner la vie et d’en prendre soin, cette dame a opté de devenir terroriste, et pire, la cheftaine pour venger l’élu de son cœur abattu. Comme si celui-ci défendait une cause noble.
Wangola Médias.