An 2 du MPSR 2 “Le gouvernement doit fournir encore plus d’effort par rapport à la dette intérieure” dixit Salif Barro
Il est l’unique homme politique de la cité du paysan noir qui a accepté de se prononcer sur le bilan des deux années de gestion du pouvoir par le MPSR 2. Lui, c’est Salif Barro, responsable régional de la NAFA, par ailleurs opérateur économique et producteur agricole. Pour lui, il est nécessaire que l’argent circule mieux dans le pays pour améliorer les conditions de vie des populations. Pour cela, il invite le MPSR 2 à plus d’effort par rapport à la dette intérieure. A l’en croire, le capitaine Ibrahim Traoré et ses hommes sont sur le bon chemin en matière de lutte contre le terrorisme et pour la reconquête du territoire national.
Merci à Wangola Médias de nous donner la parole pour que nous nous exprimions sur le bilan de deux ans de gestion du pouvoir par le MPSR 2. Effectivement, dans quelques jours, nous bouclerons les deux années du pouvoir du MPSR2. En tant que personne ressource et homme averti des questions politiques puisque je fais la politique, je pense que le capitaine Traoré et les membres du MPSR 2 sont sur la bonne voie. Leur marche et action ont un sens positif. En tout cas les choses vont comme nous le souhaitons. Nous n’avons certainement pas les mêmes analyses de la situation mais de nos jours, pour ma part, je lui demande de prendre toujours en compte les propositions à lui faites pour assurer une bonne gestion du pays et pour que la paix revienne au plus vite. En tout cas nous les encourageons pour tout ce qu’ils sont en train de faire et je les invite à redoubler d’effort car les besoins sont nombreux, les priorités aussi. Sur le plan diplomatique, le Burkina Faso se porte bien mais il faut regretter que le monde d’aujourd’hui est beaucoup plus guidé par de la Mafia, de sorte que si tu n’es pas avec, il faut être sur tes gardes au risque de connaitre des difficultés. Sur le plan social, il faut dire que la vie est un peu dure de nos jours du fait des prix des denrées de première nécessité. C’est d’ailleurs sur ce terrain que je vais inviter le pouvoir à revoir justement le prix de ces denrées. Tout Burkinabé vit cette difficulté. Ensuite il faut que le gouvernement poursuive ses efforts par rapport à la dette intérieure que faire en sorte que l’argent circule plus et mieux. Nous pensons que si la dette intérieure est gérée avec les opérateurs économiques, la circulation de l’argent s’en ressentira pour le bonheur des populations.
Propos recueillis par Go Mamadou TRAORE
Wangola Médias
