An 2 du MPSR 2 : “En septembre 2022, aller à certains endroits était inimaginable. Mais aujourd’hui, dans la Comoé, il y a la quiétude” Bassassanou Sirima, président de la veille citoyenne de Banfora
Notre série d’interviews dans le cadre du 2e anniversaire du MPSR 2 donne la parole à Bassassanou Sirima, président de la veille citoyenne de la commune de Banfora. Pour M Sirima, il faut reconnaitre que les lignes ont bougé en matière de lutte contre l’insécurité car, à l’entendre, en septembre 2022 à côté, aller à certains de la Comoé était inimaginable. Lisez plutôt !
“Depuis l’avènement du MPRS2, il faut dire qu’il y a un soulagement populaire. Cela sur plusieurs volets et pour plusieurs raisons. Sur le plan sanitaire, il faut dire qu’avec les clinques mobiles qui constituent l’une des dernières mesures fortes de la transition, la réduction des coûts du scanner et de la dialyse, les conditions de vie des populations se sont améliorées. Selon ce qui nous revient aussi, en 2025 des pathologies comme l’hypertension et bien d’autres, qui ont des répercussions négatives sur les populations, seront prises en compte par la gratuité. Au niveau de l’agriculture, nous avons vu l’offensive agricole qui est lancée. Et avec cette initiative, nous voyons que tout le monde est au travail et à la récolte, l’autosuffisance alimentaire s’en ressentira. Venons-en à présent sur le plan sécuritaire. En tant président communal de la veille citoyenne, je dois dire qu’il y a également une nette amélioration à ce niveau car, en septembre 2022, aller certains endroits et circuler à certaines heures dans certains endroits étaient inimaginables. Mais aujourd’hui, dans la Comoé, il y a la quiétude. Les FDS, les VDP, la population et les Wayiyan que nous sommes collaborons étroitement pour garantir la sécurité de la population. C’est pourquoi nous sommes toujours présents dans les ronds-points où nous surveillons, collectons des informations et signalons tout cas suspect aux autorités. Les Wayiyan sont les gardiens des acquis de la transition. Nous constatons les changements qui s’opèrent sur le terrain et d’ici 20 à 30 ans, les acquis de la transition seront là. En tout cas sur le volet sécuritaire, l’amélioration est un constat palpable et nous avons espoir que d’ici 2025, la zone de l’Est et de Dédougou seront maitrisées grâce aux les moyens qui continuent d’arriver. C’est pourquoi nous recommandons de la rigueur dans la gestion de la chose publique. Nous pensons que ceux qui ne peuvent pas faire le travail doivent simplement être éjectés et remplacés par des hommes plus compétents. Aussi, j’invite le gouvernement à poursuivre la lutte contre la corruption, les lourdeurs administratives et à multiplier les contrôles inopinés dans les administrations. C’est ce qui mettra fin à la corruption sous toutes ses formes. Nous pensons également qu’il ne faut badiner avec toute personne qui se fera complice des terroristes. Il faut les traiter comme il se doit. Nous demandons aussi au gouvernement de donner instructions pour que les patrouilles de FDS et VDP soient multipliées dans les zones où les établissements scolaires ont réouvert à la faveur de la reconquête du territoire national. Cela permettra aux populations de travailler dans la quiétude”.
Interview réalisée par Go Mamadou TRAORE
Wangola Médias
