L’ONG « INSO » et la sécurité du Burkina : la cage prison pour 7 espions Burkinabè et Français.

Depuis 7 octobre 2025, l’actualité nationale demeure est dominée par la sortie du ministre de la sécurité, Mahamadou Sana. Une sortie médiatique qui du reste, vient quelque peu éclipser celle relative aux honneurs rendus par le chef de l’État Burkinabè, le Capitaine Ibrahim Traoré, aux BIR–C et au Wayiyans à la dernière montée des couleurs nationales ce 6 octobre 2025.
En effet, alors que la BIR-C (Brigade d’Intervention Rapide de la Communication) et les soutiens inconditionnels à la cause du RPP se réjouissaient encore de cette marque d’attention au sommet de l’appareil d’Etat au Faso, Mahamadou Sana, est venu encore rappeler si besoin en était, que pendant que ces BIR-C et autres Wayiyans s’échinent patriotiquement à apporter leurs pierres à la souvaineté nationale, d’autres Burkinabè, comme des hérons, les têtes sous l’eau, refusent d’entendre les clameurs pour le sursaut patriotique, une ultime rupture du cordon ombilical avec l’extérieur colonial. Des Français en complicité avec des nationaux dont des ex-FDS, des relais communautaires et des enseignants ont continué, têtes baissées, à trahir leur patrie face à l’hydre terroristes dont les premiers coups meurtriers remontent en 2015. Les garants de la sécurité développant de multiples stratégies dont l’un des objectifs phares 2025 au ministère de la sécurité est de tarir les sources de financement et d’approvisionnement des terroristes par tous les moyens. L’on est quelque peu ahurie devant les agissements d’une ONG, régulièrement installée au Faso. L’ONG INSO pour ne pas la nommer, suivie depuis quelques mois, surprend par son entêtement légendaire à espionner, du fait d’une suspension de ses activités intervenue en juillet dernier.
Vigilance oblige, « depuis un certain temps, nos services suivent de près les activités d’une ONG dénommée International NGO Safety Organisation en abrégé INSO. Grâce à une franche contribution citoyenne, nos services sont parvenus à comprendre que cette organisation non gouvernementale constituait un réseau d’espionnage au Burkina Faso », a alerté le ministre Sana, précisant que l’ONG « INSO » dont le siège est à la Haye au Pays-Bas, intervient dans notre pays depuis 2019.
En violation de la législation en vigueur dans notre pays, cette ONG se livrait à une collecte systématique de tout type d’informations en lien avec les activités sécuritaires, politiques et administratives du Burkina. Ainsi, les investigations ont révélé que l’INSO, avec l’aide de certains de nos compatriotes, parvenait à recenser soigneusement les itinéraires, les mouvements et la composition des convois militaires et/ou de ravitaillement des villes censés tenus secrets dans l’intérêt de la Défense nationale.
Toujours, l’ONG répertoriait systématiquement les moyens militaires déployés pour sécuriser un convoi donné en collectant les informations sur le nombre d’éléments, de véhicules, d’armes lourdes, de motos, à collecter des informations sur les zones d’opération, les positions des unités ainsi que les interventions des Forces de Défense et de Sécurité et des Volontaires pour la Défense de la Patrie sur le terrain.
Surprenant, elle parvenait même à prendre avec précision les coordonnées GPS des lieux d’accrochage des FDS avec les terroristes et les positions des incidents aux EEI et dénombrait les victimes.
A quelle fin ? Les fins limiers de la sécurité n’ont pas encore réussi à tenir ce bout mais, ils savent par contre, que dans son élan d’espionnage, l’INSO récoltait dans les villes Burkinabè, des informations comme les accidents de la circulation routière, les décisions ou les problèmes de fonctionnement des Délégations spéciales et les activités de services de sécurité.
Au total, sept 7 employés de ladite ONG ont été interpellés dont quatre (04) Burkinabè et ils répondront de leurs actes d’espionnage.
C’est clairement établi, l’ONG INSO avait les moyens de sa politique qui demeure le nerf de la guerre. Cela au vu de certaines fuites sur le traitement salariale des employés.
Le démentiellement des pratiques de l’ONG constitue à coup sûr une grande avancée dans le dessouchement des ennemies du Faso. Et on ne peut que saluer les efforts de vigilance des services de sécurité Burkinabè qui continuent à extirper les vers dans le fruit de la lutte patriotique au Faso.
Wangola Médias.