An 3 du MPSR 2 : « Ibrahim Traoré développe le Burkina Faso et en même temps, il embellit les villes », dixit Alimatou Ouattara, commerçante ambulante.

Elle empreinte au quotidien les différentes rues de la cité du paysan noir pour la recherche de la pitance quotidienne. Elle, c’est Alimatou Ouattara, commerçante ambulante depuis près d’une vingtaine d’années. À la « pêche » de citoyens lambda, Wangola Médias l’a rencontré au détour d’une rue.
Alimatou Ouattara : jevends des œufs depuis 19 ans. Et c’est cette activité qui me permet d’entretenir ma famille, de subvenir aux besoins des enfants et payer leur scolarité. En trois ans, le capitaine Ibrahim Traoré travaille bien pour son pays. J’ai appris qu’il a engagé plusieurs chantiers pour le pays et j’apprécie ce qu’il fait pour son pays, la façon dont il travaille. Il développe le Burkina et en même temps il embelli les grandes villes. Je prie que Dieu lui donne la force de continuer.
Par rapport à l’insécurité, il pourra vaincre les djihadistes et notre prière est qu’il arrive à bout du terrorisme pour que la paix revienne au Burkina Faso. C’est notre vœu le plus cher.
Ce que j’attends de son régime, est qu’il gagne la force aussi de lutter contre la vie chère en baissant d’avantage le prix des céréales ainsi que plusieurs produits de première nécessité. Sinon nous payons beaucoup chère nous marchandises. La plaquette d’œufs nous revient à 2800f et nous devons revendre l’œuf à 100f. Parce que certains par moment refusent d’acheter l’unité à 125f. Pourtant, si nous vendons un œuf à 100f, nous ne pourrons pas nous en sortir. La plaquette est devenue chère sous le prétexte que le maïs conterait cher sur le marché. Pour les éleveurs de e volaille, il est devenu difficile de payer les aliments de la volaille. C’est ce qui justifie la hausse.
Vous voyez, c’est pour cela que les grossistes des œufs ont augmenté les prix. Pour que nous puissions nous en sortir, il faut que nous puissions vendre l’œuf à 125f.
J’appel vraiment à une baisse des prix pour que nous puissions vendre et nourrir nos familles. Je veux parler des produits de premières nécessité afin que nous puissions mieux vivre.
Propos recueillis par Sié Yacouba Ouattara.
Wangola Médias.